Edmunston, 3 juin 2005 – Le ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes, de la Francophonie canadienne, de l’Accord sur le commerce intérieur, de la Réforme des institutions démocratiques et de l’Accès à l’information du Québec, M. Benoît Pelletier, et le ministre responsable des Relations intergouvernementales et internationales, de la Francophonie, de Services Nouveau-Brunswick et du Secrétariat à la Culture et au Sport, M. Percy Mockler, ont signé, aujourd’hui, à Edmundston, l’Accord de coopération et d’échanges en matière de francophonie.
Signé en marge du Rendez-vous Acadie-Québec 2005, cet accord donnera une indication claire à la francophonie canadienne que le Québec, seule province majoritairement francophone en Amérique du Nord, et le Nouveau-Brunswick, seule province officiellement bilingue au Canada, sont déterminés plus que jamais à re-dynamiser leurs échanges en matière de francophonie canadienne.
Cette volonté de coopération des deux provinces se traduira par des actions concrètes dans les secteurs liés aux communautés francophones et acadienne, notamment la culture et les communications, le développement rural, local et régional, l’économie et le tourisme, la francophonie internationale, l’immigration, la jeunesse, la langue française, ainsi que tout autre domaine jugé pertinent et conforme aux objectifs généraux de l’accord.
« Je suis ravi de pouvoir conclure aujourd’hui cet accord de coopération en matière de francophonie canadienne avec le Nouveau-Brunswick, l’un des principaux partenaires du Québec. Mais ce qui me réjouit le plus est le fait que nos deux gouvernements ont résolu de moderniser leurs actions et de renforcer leur relation au bénéfice de la francophonie canadienne. »
Pour sa part, le ministre Percy Mockler s’est déclaré enchanté de la signature de cet accord de coopération en matière de francophonie avec le Québec. « Je suis heureux que le Québec partage notre volonté de collaboration en faveur de la francophonie », a souligné le ministre. « Il y a une importante synergie entre le Nouveau-Brunswick et le Québec. Nous nous devons d’exploiter nos affinités et de mettre sur pied des initiatives conjointes pour la francophonie canadienne et internationale. »
Les deux ministres ont souligné leur volonté d’utiliser toutes les ressources et possibilités offertes par ce nouvel accord afin de favoriser nombre d’initiatives dans des domaines jusqu’ici inexplorés et de venir ainsi appuyer l’essor de la culture et de la langue françaises dans les deux provinces.