Québec, le vendredi 31 août 2001 - Le ministre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration et ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes, M. Joseph Facal, tient à mettre les pendules à l'heure à la suite des propos du ministre Gagliano comparant la création de Communication Canada à la décision du gouvernement du Québec de mettre sur pied un Secrétariat à la communication gouvernementale.
Le ministre Gagliano, a déclaré M. Facal, compare « des pommes et des oranges » et tente ainsi de minimiser la gravité des gestes que pose son gouvernement en matière de propagande politique. Avec un budget de 125 millions de dollars et employant 700 personnes, Ottawa met sur pied ce que certains observateurs qualifient de plus grosse agence de ce type en temps de paix.
Le ministre Facal a tenu à rappeler que la décision du gouvernement du Québec prise en avril dernier de mettre en place une structure légère de trois personnes chargées d'assurer la cohérence des annonces gouvernementales n'a pas de commune mesure avec la charge entreprise par le gouvernement fédéral dans sa croisade pour l'unité canadienne et que la création de Communication Canada vient amplifier.
« Dans les faits, Communication Canada n'est qu'une nouvelle façon de faire revivre le Bureau d'information du Canada (BIC), qui rappelons-le, avait été créé à la suite de la grande frousse référendaire de 1995 dans le but de promouvoir l'unité canadienne », a ajouté le ministre.
« Alors que la priorité du gouvernement fédéral semble être la création de Communication Canada au coût de 125 millions de dollars, le gouvernement du Québec, lui, a jugé plus approprié de consacrer ses ressources pour les citoyens, par exemple, à la mise sur pied toute récente d'un vaste programme de vaccination contre la méningite pour tous les enfants du Québec au coût de 100 millions de dollars », a conclu M. Facal.