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Colloque de l’Institut des relations intergouvernementales Le ministre Benoît Pelletier présente la vision du nouveau gouvernement en matière de relations intergouvernementales canadiennes

p>QUÉBEC, le 1er novembre 2003 – Le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes et aux Affaires autochtones, monsieur Benoît Pelletier, a été invité par l'Institut des relations intergouvernementales à prononcer une allocution sur l’état des relations intergouvernementales au Canada. Il a pris la parole hier soir à l’Université Queen de Kingston, en Ontario, à titre de conférencier d’honneur dans le cadre du colloque portant sur le thème « Québec and Canada in the New Century : New Dynamics, New Opportunities ».

 

Le colloque a rassemblé plusieurs universitaires reconnus pour leur expertise dans le domaine des affaires intergouvernementales. Monsieur Pelletier a profité de cette tribune pour présenter la vision du nouveau gouvernement du Québec quant au renouvellement qui devra s’opérer dans le fonctionnement des relations fédérales-provinciales et à la nouvelle dynamique qui devra nécessairement prendre forme dans les relations intergouvernementales canadiennes. « Notre gouvernement veut dynamiser la collaboration au sein du Canada. Il veut mettre en œuvre une nouvelle solidarité avec l’ensemble du Canada, davantage ancrée dans l’action », a-t-il souligné.

Selon monsieur Pelletier, « la création prochaine d’un Conseil de la fédération vient témoigner de l’intention ferme des premiers ministres des provinces et des chefs de gouvernement des territoires de se doter d’un instrument véritablement voué à la recherche d’un équilibre fécond entre partenaires de la fédération, comme condition essentielle au bon fonctionnement du régime fédéral canadien ». Il a expliqué comment, dans ce contexte, il sera possible pour les gouvernements des provinces et des territoires de reprendre le leadership dans leurs propres champs de compétence et d’améliorer les rapports qu’ils entretiennent avec le gouvernement fédéral pour aller au-delà des antagonismes stériles.

Monsieur Pelletier a finalement insisté sur cette nouvelle conception des relations intergouvernementales, caractérisée par le souffle d’un nouveau leadership ayant à cœur la spécificité du Québec au sein d’un fédéralisme sain.