Check against delivery.
M. Mark Browne, secrétaire parlementaire du ministre du Tourisme, de la Culture, de l’Industrie et de l’Innovation et ministre responsable des Affaires francophones,
Mme Sophie Thibodeau, présidente de la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador,
M. Gaël Corbineau, directeur général de la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador,
Représentants du gouvernement de Terre-Neuve-et-du-Labrador (dont Jim Prowse, chef de service du Bureau des services en français),
Chers amis, francophones et francophiles,
Je suis très heureux d’être parmi vous afin de signer, avec le secrétaire parlementaire de votre ministre responsable des Affaires francophones, la Déclaration portant sur la francophonie canadienne et l’Accord de coopération et d’échanges en matière de francophonie entre nos deux gouvernements.
C’était ici même à St. John’s, il y aura bientôt 10 ans, que nous témoignions pour la première fois de la volonté de nos deux gouvernements de faire prospérer la langue française1.
Cette volonté est aujourd’hui renforcée par la signature d’une Déclaration qui souligne le caractère fondamental de la francophonie dans l’identité canadienne.
À ce jour, une majorité des gouvernements des provinces et territoires a signé une telle déclaration (8 provinces et 1 territoire).
Par ailleurs nous signons aussi un nouvel accord qui affirme notre collaboration dans les nombreux domaines d’activité prioritaires pour les Franco-Terre-Neuviens-et-Labradoriens : la culture, l’éducation, les communications, l’immigration, la petite enfance, la jeunesse, le développement économique, la santé, la justice, la condition féminine et le tourisme.
Ces priorités témoignent de la prise en compte des besoins réels de la communauté francophone de Terre-Neuve-et-Labrador.
À cet égard, il est primordial de souligner que, dans le cadre de ce nouvel accord, l’élaboration des priorités d’action se fait en étroite collaboration avec la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador.
La consultation du milieu communautaire dans l’élaboration des priorités d’action constitue un changement positif majeur dans notre coopération.
Elle s’inscrit dans notre vision des relations canadiennes qui, au-delà, des relations de gouvernement à gouvernement, invite à créer et à renforcer les liens avec les acteurs de la société civile.
Même si les décideurs publics ont un rôle important à jouer dans la promotion du français au pays, ce rôle ne pourrait être joué de façon efficace sans l’apport mobilisateur des milieux associatifs et leur connaissance fine de la réalité.
Ainsi, pour l’année 2017-2018, nous nous engageons à cibler un investissement minimum conjoint de 28 000 $!
Cet engagement conjoint augmentera chaque année pour atteindre un montant minimum de 46 000 $ lors de la 5e année.
Au total, nos deux gouvernements ont l’intention de cibler des investissements conjoints minimum de près de 185 000 $ dans le cadre de cet accord.
Rappelons qu’au cours des 5 dernières années, c’est 150 000 $ qui ont été investis au total par les gouvernements du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador pour réaliser des initiatives porteuses et structurantes pour la promotion et la diffusion de la langue française et de la culture francophone.
Les francophones font partie de l’ADN du Canada. Ils ont exploré et façonné le Canada. Ils ont joué un rôle primordial dans sa fondation et sont, encore aujourd’hui, au cœur même de son avenir.
Nos langues officielles constituent un avantage formidable pour le Canada.
Peu de pays ont la chance d’avoir une fenêtre sur le monde anglophone et une autre sur le monde francophone.
Nous sommes 10 millions de Francophones et de francophiles partout à travers le Canada.
Il y a 250 millions de Francophones dans le monde.
Il y en aura 700 millions en 2050.
Ouvrons toute grande notre fenêtre sur le monde francophone.
Our French language represents a link between us and those 700 million people. It is at once an economic, social, cultural and diplomatic advantage everywhere in Canada.
Canada has a unique position that few states have, as we both have a window on the French-speaking and the English-speaking worlds. Let’s open those windows!
Our official languages should be seen as a bridge that unites us, not a gap that divides us.
What we are doing here is consistent with the spirit of our Policy on Québec Affirmation and Canadian relations :
Ensemble, nous pouvons bâtir le Canada de demain.
Parce que nous sommes Québécois,
Parce que vous êtes Terre-Neuviens-et-Labradoriens,
Parce que nous sommes francophones,
Et que c’est notre façon d’être Canadiens.
Merci beaucoup.