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La première mission en économie sociale et en innovation sociale à Toronto est un grand succès.  

5 mars 2019

L’importante tempête de neige qui a frappé Toronto, cette semaine, a peut-être fermé les écoles et gardé bien des gens à la maison, mais elle n’a pas empêché la première mission en économie sociale et en innovation sociale d’avoir lieu et, même, d’être un succès.

« On a pas mal de coups de téléphone et de suivis à faire », dit François-Xavier Michaux à la fin de la mission organisée par le ministère de l’Économie et de l’Innovation et le Bureau du Québec à Toronto. Le cofondateur et directeur général d’Exeko dit qu’il pense déjà à de possibles collaborations avec la Ville de Toronto et la Fondation Trillium, avec qui il a eu des rencontres et des discussions, mais aussi avec d’autres participants québécois à la mission.

Ils étaient plus d’une vingtaine de représentants d’entreprises et d’organismes du Québec à prendre part à cette mission. C’était une première du genre en innovation sociale et en économie sociale dans la Ville Reine.

La cheffe de poste au Bureau du Québec à Toronto, Catherine Tadros, explique : « Nous voulions permettre aux entreprises de chez nous de découvrir ce qui se fait en innovation sociale et en économie sociale en Ontario, tout en favorisant le réseautage et la création de liens entre les acteurs des deux provinces. »

La mission s’est échelonnée sur trois jours. Les participants ont rencontré des représentants du ministère ontarien du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce, de la Ville de Toronto, du Conseil de la coopération de l’Ontario, des universités Saint-Paul et de Toronto et du centre de la découverte MaRS, pour ne nommer que ceux-là.

« On rencontre tout le monde en même temps, explique Carole Doussin d’Innov & Export PME. On est basés dans le Bas-Saint-Laurent. On est considérés comme région éloignée, donc les choses peuvent mettre un peu plus de temps à se rendre chez nous. » Mme Doussin s’est déplacée à Toronto afin de voir comment des initiatives en économie sociale et en innovation sociale pourraient être transplantées dans sa région.

Il ne faut pas négliger le réseautage parmi les participants eux-mêmes, note Sophie Grenier, de QuébecInnove : « Étrangement, même si l’on est en mission à Toronto, ce qui m’a marquée, ce sont les échanges avec les collègues québécois; tisser des liens avec le milieu de l’innovation sociale québécois, tout en étant en mission à Toronto, c’est comme un jumelage des deux. »

Sa collègue de QuébecInnove, Isabelle Foisy, est ravie de son passage à Toronto : « C’est super bien organisé : on est pris en charge, c’est facile, les échanges sont fructueux, on n’a pas de perte de temps. »