Agrandir le texte.Contraste élevé.Contraste inversé.
RechercheRaccourcis.
Facebook Linkedin Fils RSS.

Appui à la francophonie canadienne Le Québec verse 1,9 million de dollars pour une troisième année consécutive

Québec, le 16 août 2005M. Benoît Pelletier, ministre responsable des Affaires intergou-vernementales canadiennes, de la Francophonie canadienne, de l’Accord sur le commerce intérieur, de la Réforme des institutions démocratiques et de l’Accès à l’information, est fier d’annoncer que plus de 1,9 million de dollars sera accordé cette année à des organismes du Québec et à des communautés francophones et acadiennes du Canada qui se sont associés en vue de réaliser 246 projets liés à la promotion de la francophonie canadienne. « Malgré l’état précaire de ses finances publiques, le gouvernement du Québec se réjouit d’appuyer pour une troisième année consécutive des initiatives qui contribuent à la vitalité et à l’affirmation du fait français au Canada », a-t-il déclaré.

Ainsi, dans le cadre du Programme de soutien financier aux partenariats et au développement des communautés découlant de la Politique du Québec à l’égard des communautés francophones et acadiennes du Canada, le gouvernement a appuyé, cette année, 154 projets qui équivalent à une contribution financière totale de 1 526 950 $. Sur une base régionale, ils se répartissent de la manière suivante : 28 projets proviennent de l’Atlantique, 43, de l’Ontario ou du Manitoba, 41, des provinces de l’Ouest, et 42 projets pancanadiens ou multirégionaux. Ces projets touchent des domaines jugés essentiels à la vitalité de la langue française comme la culture et les communications, l’éducation, l’économie et la santé.

À la faveur du Programme de coopération interprovinciale découlant de la même politique, le gouvernement du Québec s’associe à un nombre grandissant de gouvernements des provinces et territoires au moyen d’accords bilatéraux en vue de mieux appuyer la francophonie au Canada. De tels accords ont d’ailleurs été signés récemment avec l’Alberta, le Yukon et le Nouveau-Brunswick, ce qui porte à huit le nombre de provinces et territoires auxquels le Québec s’est joint pour favoriser l’essor de la francophonie canadienne. Les domaines de la culture, de l’éducation et de la recherche universitaire de même que la clientèle des jeunes y sont particulièrement visés. Ainsi, depuis le début de l’année, 92 projets ont été retenus à la faveur d’accords de coopération interprovinciale associant le Québec avec le Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Édouard, la Saskatchewan et le Manitoba, pour une contribution totale des gouvernements participants de 806 590 $, dont 403 295 $ provenant du Québec. Des initiatives de coopération appuyées par le Québec de concert avec la Nouvelle-Écosse, l’Alberta et le Yukon seront également annoncées à l’automne 2005. « Je me réjouis de cet engagement très significatif des gouvernements des provinces et territoires qui démontre l’importance qu’ils accordent à la francophonie canadienne », a ajouté le ministre.

Soulignons que, pour une deuxième année, plusieurs des projets retenus dans le cadre des deux programmes s’inscrivent dans la foulée du Forum sur l’éducation qui s’est tenu à Québec, à l’automne 2003. C’est le cas, par exemple, du projet « Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada » qui prévoit la mise en place d’activités à l’intention des établissements d’enseignement québécois et francophones de l’extérieur du Québec, afin que ces derniers forment des canaux d’échanges continus et partagent des outils de gestion et des méthodes pédagogiques.

Par ailleurs, mentionnons que dans le cadre du Programme de soutien financier aux partenariats et au développement des communautés un appui de près de 100 000 $ a été accordé cette année à la réalisation d’activités publiques qui mettent en évidence la richesse et l’apport des communautés francophones de l’Alberta et de la Saskatchewan au moment où ces provinces fêtent leur 100e anniversaire d’entrée dans la Confédération. Un soutien important a aussi été apporté à la Fédération de la jeunesse canadienne-française pour assurer la planification des Jeux de la francophonie canadienne et leur tenue à Winnipeg, du 20 au 24 juillet dernier.

M. Benoît Pelletier a aussi soutenu qu’il voulait renforcer les relations entre le Québec et les communautés au sein de la francophonie canadienne en rappelant que cette vitalité est une condition essentielle au maintien de la dualité linguistique, une des caractéristiques importantes de ce pays. À cet effet, au cours des prochains mois, il annoncera l’implantation d’un Centre de la francophonie dans les Amériques et la mise en œuvre d’une nouvelle politique du Québec en matière de francophonie canadienne. Il a également mentionné que « cette politique, fruit d’une vaste consultation auprès des commu-nautés francophones et des Québécois, proposera une vision renouvelée de la francophonie canadienne au sein de laquelle le Québec entend exercer un leadership rassembleur. Les programmes d’appui qui accompagneront cette nouvelle politique viseront le développement de liens encore plus étroits entre toutes les composantes de la francophonie canadienne, une francophonie vivante, tournée vers l’avenir ».

Les personnes intéressées à obtenir plus de renseignements sur les mesures de soutien financier à la francophonie canadienne ou sur les projets soutenus en 2005-2006 sont invitées à visiter le site Web suivant : http://www.saic.gouv.qc.ca/francophonie-canadienne/soutien-financier/projets-acceptes/index.asp/.