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Le gouvernement du Québec dénonce les restrictions imposées par le gouvernement fédéral dans le dossier des infrastructures

Québec, le vendredi 28 février 2014 – Le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales, à la Francophonie canadienne et à la Gouvernance souverainiste, M. Alexandre Cloutier, dénonce le bricolage et l’improvisation du gouvernement fédéral dans le dossier des infrastructures. M. Cloutier se désole de voir Ottawa s’entêter à vouloir imposer dans son nouveau programme d’infrastructures des restrictions qui risquent de compromettre des projets de sports, de loisirs, de culture et de tourisme partout au Québec, et ce, pour les dix prochaines années.

Le ministre Cloutier demande au gouvernement fédéral d’écouter les positions exprimées par les municipalités du Québec et de se ranger à la proposition faite il y a des mois par le gouvernement du Québec.

« Si les restrictions envisagées par le fédéral avaient été en vigueur depuis 2007, des dizaines de projets structurants pour l’économie du Québec et pour la vitalité de plusieurs communautés, notamment le Super PEPS à Québec, le Musée des beaux-arts à Montréal ou le Centre d’excellence en sports de glace de Gatineau, n’auraient pu bénéficier de financement provenant de ce programme d’infrastructures », rappelle M. Cloutier.

En matière de culture, des projets d’importance comme le Musée Pointe-à-Callière, le
Musée d'art contemporain, le Théâtre de la ville à Longueuil, le Diamant de Robert Lepage à Québec, le projet Les 7 doigts de la main, ainsi que le LIEU autochtone attendent du financement de la part du gouvernement fédéral. Les restrictions annoncées par Ottawa risquent donc d’avoir de sérieux impacts sur ces derniers.

« Les Québécois sont en droit de s’attendre à ce que l’argent de leurs impôts serve aux projets qui sont prioritaires pour leurs communautés », mentionne M. Cloutier.

Le ministre Cloutier déplore que le gouvernement fédéral plonge à la dernière minute le Québec et ses municipalités dans l’incertitude, alors que le gouvernement du Québec lui a fait parvenir il y a maintenant plus de quatre mois une proposition d’entente visant un transfert en bloc des budgets pour le Québec.

« La solution la plus simple et la plus logique, c’est une entente pour un transfert en bloc au gouvernement du Québec de sa juste part du Fonds Chantiers Canada, du type de celle conclue en 2005 sur le Fonds de la taxe d’accise sur l’essence », explique M. Cloutier. « Cela assurerait le financement adéquat et ordonné des infrastructures de sports, de loisirs, de culture et de tourisme. Notre gouvernement investit déjà 9 milliards $ par année dans des projets d’infrastructures. Nous collaborons depuis toujours avec les municipalités et connaissons leurs priorités ».