Québec, le 1er août 2015. – C’est avec respect pour les Franco-Ontariens et espoir pour l’avenir de la langue française que M. Jean-Marc Fournier, ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne, participe aux célébrations commémorant les 400 ans de présence française en Ontario.
Au nom du premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard, il a remis aujourd’hui, à Sainte-Marie-au- pays-des-Hurons, une plaque commémorative soulignant à la fois les liens historiques et étroits qui unissent le Québec et l’Ontario et l’importance du rôle joué par les francophones dans la fondation du Canada. Le dévoilement de cette plaque, don du Québec à l’Ontario, s’est fait en présence de Mme Kathleen Wynne, première ministre de l’Ontario, de Mme Madeleine Meilleur, ministre déléguée aux Affaires francophones de l’Ontario, et du chef Jean Sioui, responsable du développement culturel, des archives nationales et des activités muséales de la Nation Huronne Wendat.
« Les Ontariennes et Ontariens sont honorés et touchés par ce geste qui rappelle l’extraordinaire histoire commune liant le Québec à l’Ontario depuis 400 ans. Plus que jamais, les deux provinces partagent une amitié et une relation privilégiées d’une très grande valeur qui les renforcent mutuellement », a déclaré la ministre Meilleur.
Rappelons que le 21 novembre 2014, les gouvernements de l’Ontario et du Québec ont signé la déclaration portant sur la francophonie canadienne par laquelle ils s’engageaient à travailler de concert avec les autres gouvernements à la promotion, à la protection, à la pérennité et à la vitalité du français au Canada. Il s’agissait d’un engagement d’avenir pour tous les francophones du Canada, incluant les 2,5 millions de francophones et francophiles vivant à l’extérieur du Québec.
« Samuel de Champlain a laissé l’empreinte de la langue française tout au long de son parcours, de l’Atlantique jusqu’aux Grands Lacs. Langue d’exploration, le français nous laisse en héritage un immense territoire vert et bleu dont nous devons prendre soin. Langue de fondation également, il fait partie de l’essence de notre territoire et de notre pays. C’est pourquoi nous l’avons préservé et inscrit dans notre pacte fédératif. Comme Champlain à la rencontre des Premières Nations, notre langue appelle le respect, la collaboration et l’amitié avec les autres », a dit M. Fournier.
« Aujourd’hui, le français au Canada n’est pas qu’un rappel historique. C’est une promesse d’avenir. À l’aube du 150e anniversaire de notre fédération, nos deux provinces partagent une vision commune, celle d’un pays où leadership est synonyme de dialogue, de respect et de compréhension. Celle d’un pays où la prospérité économique se conjugue avec le respect de l’environnement. Celle d’un Canada d’ouverture et de réciprocité qui reconnaît la place fondamentale du français dans l’identité canadienne », a-t-il ajouté.