Québec, le 2 juin 1998 - Dans son discours d'ouverture devant les membres de la Commission parlementaire sur la Déclaration de Calgary, le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes, monsieur Jacques Brassard, a rappelé l'importance que la Commission des Institutions analyse rigoureusement le contenu du document réalisé par les premiers ministres du Canada. « Au moment où toutes les assemblées législatives des provinces du Canada ont adopté la Déclaration, à l'exception de la Nouvelle-Écosse, adoption qui devrait se faire avant la fin du mois, rendant officiel et de façon non équivoque leur appui au contenu de ce qu'on appelle l'offre du Canada anglais au Québec, il est nécessaire que l'Assemblée nationale se penche sur cette Déclaration. »
Le ministre Brassard estime qu'il est de la responsabilité des parlementaires de procéder à cet exercice : « Informer les Québécois et les Québécoises au sujet de cette offre du Canada, c'est une simple question de respect envers nos concitoyens puisque cette Déclaration les concerne au premier chef, non seulement à cause de l'inclusion du « caractère unique », comme vocable décrivant la spécificité du Québec, mais dans le contexte plus large des pouvoirs de l'Assemblée nationale dans la promotion de ses institutions. »
La commission sur la Déclaration de Calgary débute aujourd'hui pour se terminer le jeudi 11 juin. L'allocution du ministre est annexée au communiqué.
