Agrandir le texte.Contraste élevé.Contraste inversé.
RechercheRaccourcis.
Facebook Linkedin Fils RSS.

Relations canadiennes et Francophonie canadienne Une nouvelle approche en matière de relations canadiennes

Québec, le 21 avril 2016. – Le ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-Marc Fournier, a dressé un bilan positif des deux premières années du mandat du gouvernement actuel en ce qui concerne les relations canadiennes et la francophonie canadienne.

En janvier dernier, le ministre Fournier est devenu ministre des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, un nouveau titre qui illustre la manière dont le gouvernement souhaite faire évoluer le Québec au sein du Canada, c’est-à-dire en tissant des alliances, en collaborant à l’avancement de projets porteurs pour le Québec et en ayant des échanges constructifs et utiles avec le gouvernement fédéral, avec les gouvernements des provinces et territoires, mais aussi avec la société civile.

Une diplomatie canadienne plus active

Cette nouvelle approche s’est traduite concrètement, depuis deux ans, par une réorganisation du réseau de la représentation du Québec au Canada, visant à favoriser une diplomatie active considérant les liens concrets et constants des ministres québécois avec leurs vis-à-vis fédéraux. Les ministres québécois ont d’ailleurs multiplié les contacts avec leurs homologues des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux.

Une participation du Québec qui permet d’orienter la trajectoire de ses partenaires canadiens

Cette approche a également amené le Québec à revenir à la table de négociation quant à l’élaboration de la Stratégie canadienne de l’énergie, négociation de laquelle le gouvernement précédent s’était retiré. Les efforts du Gouvernement du Québec visant à faire en sorte que cette stratégie accorde une plus grande place à la lutte contre les changements climatiques ont porté leurs fruits : la nouvelle version soumise aux premiers et premières ministres des provinces et territoires présentait un meilleur équilibre entre les questions environnementales et économiques. Cette stratégie facilitera, par ailleurs, la collaboration avec les acteurs situés à l’extérieur du Québec dans la mise en œuvre des politiques québécoises, sans remettre ces dernières en question. 

Une collaboration accrue avec l’Ontario, le principal partenaire économique du Québec

La nouvelle approche s’est aussi concrétisée par un renforcement des liens de collaboration existant avec l’Ontario. « Nous formons, avec l’Ontario, la quatrième zone économique d’importance en Amérique du Nord. Nos deux gouvernements font souvent face à des enjeux similaires, et nous avons tout intérêt à conjuguer nos efforts pour y trouver des solutions communes. Voilà l’un des avantages inestimables que procure un partenariat fort au sein de la fédération canadienne », a indiqué le ministre.

Ainsi, des rencontres de travail communes des conseils des ministres du Québec et de l’Ontario ont eu lieu en 2014 et en 2015, et une autre est prévue cette année. À ce jour, les échanges ont porté sur des sujets aussi variés que l’électricité, l’innovation, les changements climatiques, le commerce intérieur et les marchés publics, le logement social et abordable, la gestion de l’eau, le développement durable des forêts, la protection de l’enfance, les régimes de pensions, la sécurité ferroviaire et la culture.

Un rôle de leader pour le français au Québec et au Canada

La francophonie fait désormais partie intégrante des relations canadiennes. « Le Québec est le fier allié des 2,6 millions de francophones et francophiles vivant à l’extérieur de ses frontières, qui sont de précieux partenaires en matière de francophonie canadienne et d’ardents promoteurs de la langue française au Canada. C’est en renforçant les liens qui nous unissent que nous assurerons à la francophonie canadienne une place bien ancrée au sein de notre fédération », a expliqué le ministre Fournier.

En août 2015, il entamait une tournée de promotion des nouvelles orientations du Québec en matière de francophonie canadienne. Ce printemps, il se sera entretenu avec ses homologues de toutes les provinces ainsi que du Yukon, dans l’objectif d'intensifier la coopération intergouvernementale et d’accroître les budgets y étant reliés, ainsi que de mettre davantage les milieux associatifs francophones à contribution, afin d’assurer un meilleur arrimage entre les programmes de soutien financier du Québec et les besoins et les priorités des communautés francophones.

Depuis, trois déclarations historiques sur la francophonie canadienne, soulignant l’engagement de deux provinces et d’un territoire envers la pérennité du français, ont été signées, soit avec l’Ontario, le Manitoba et le Yukon. Ces derniers y soulignent le rôle qu’ont joué les francophones dans la fondation et la construction du Canada. Ils s’engagent à collaborer et à poser des gestes concrets visant le maintien du poids démographique des francophones au Canada en encourageant l’immigration francophone et l’offre active de services en français et en favorisant, entre autres, l’accessibilité aux écoles francophones et aux services de santé en français.

Deux nouveaux accords de coopération ont aussi été signés, avec le Manitoba et le Yukon, dans lesquels, pour la première fois, on retrouve un engagement financier de chacun des gouvernements pour les cinq prochaines années.

En outre, le Gouvernement du Québec, la Ville de Québec et le Centre de la francophonie des Amériques ont lancé le Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique, qui vise notamment à mettre en valeur la richesse et la vitalité du patrimoine francophone et à valoriser les milieux culturels francophones et francophiles.

Neuf gouvernements provinciaux et territoriaux ont aussi joint leurs voix pour demander au gouvernement fédéral de mettre en place un circuit touristique et patrimonial de la francophonie canadienne à titre de legs pour le 150e anniversaire de la Fédération.

Finalement, le Québec a insisté pour que tous les gouvernements travaillent ensemble afin de se doter d’un plan pour atteindre rapidement un taux équivalant au poids démographique des francophones du Canada, soit 4,4 %. C’est ainsi qu’une toute première rencontre des ministres de l’immigration et de la francophonie canadienne se tiendra cet automne, rencontre à laquelle le Québec compte participer activement.

Principales activités du SAIC en 2015

Ces avancées s’ajoutent au travail habituel du SAIC qui, en 2015-2016, a contribué à la préparation de nombreuses réunions et conférences intergouvernementales auxquelles il a participé activement, dont celles du Conseil de la fédération, en plus d’avoir pris part à l’organisation du Sommet de Québec sur les changements climatiques et d’avoir coordonné la tenue de la 5e rencontre des conseils des ministres du Québec et de l’Ontario. Le SAIC a par ailleurs été associé aux négociations qui ont conduit, durant la dernière année, à la signature de 62 ententes intergouvernementales canadiennes. Il a finalement veillé au respect de la compétence constitutionnelle du Québec et s’est assuré d’en promouvoir le plein exercice au sein du Canada.